Réveillon en amoureux à Copenhague... Episode 7

On atterrit à Roissy vers 22h45, la mine déconfite... Là, le commandant nous dit de patienter encore un petit peu : dans 5 minutes, on va venir nous chercher et nous prendre en charge. Il fait du mieux qu'il peut pour faire passer la pilule, il est adorable, les hôtesses aussi, toujours.
On attend...
Au bout de 25 minutes, nous sommes toujours coincés dans l'avion. Notre commandant lance un nouveau message : "Ecoutez, je ne sais plus quoi vous dire, je suis vraiment désolé. J'avais demandé un accueil spécial pour vous, j'ai prévenu le personnel au sol, je leur ai expliqué que vous aviez eu un vol long et pénible, qu'il y avait des enfants, et personne n'est là... On est tous seuls! pas de passerelle pour descendre, je comprends pas! Je vous conseille vivement de remonter vos griefs auprès de la compagnie! Je suis vraiment désolé..."

Dans l'avion : "message reçu, commandant!"

Et là, p'tit chéri et moi, on n'a pas pu s'en empêcher, mais on s'est mis à rire! Le pauvre commandant! et puis c'était un peu nerveux aussi ce rire... On en avait tellement marre, on était tellement crevés et démotivés.... on commençait à ne plus y croire à ce voyage!

10 minutes après le speech rigolo du commandant, une personne d'Air France arrive dans l'avion, toute essoufflée... Elle a dû courir sur la piste... Elle nous explique au micro qu'on doit se rendre à tel endroit dans le terminal, qu'on va être pris en charge, hébergés et nourris pour ce soir dans des hôtels sur l'aéroport, et qu'il faut se retrouver demain matin au même terminal à 9h pour voir si on peut nous trouver un vol pour Copenhague si les conditions météo sont bonnes.

OK... soit...

On descend enfin de l'avion, Roissy est quasi désert, le terminal est à peine éclairé, on a l'impression qu'on a rallumé quelques ampoules pour nous permettre de voir nos bagages sur le tapis roulant. Autour des hôtesses Air France, c'est peu la cohue forcément, mais tout se passe relativement bien. La femme enceinte est prise en charge rapidement, elle ne se plaint pas, sourit même. Les familles avec des bébés et jeunes enfants sont pris en charge aussi dans les premiers, ils seront logés dans des hôtels assez classes de la zone aéroportuaire (Hilton ou Sheraton... quelque chose en "on"), et les hôtesses essayent d'anticiper en appelant les réceptions des hôtels pour demander des lits bébés et des petits pots.

Le temps de récupérer notre bon pour une chambre d'hôtel, le bon pour deux repas, les bagages..... d'attendre la bonne navette pour l'hôtel dans le froid... : 23h45, nous sommes dans notre chambre à l'hôtel Ibis de Roissy.

Et là... pas de dîner possible car le restaurant fermait à 23h30... Ben ouais, forcément... On se rabat sur le bar de l'hôtel, ça sera pour notre poche mais on a faim! Comme la moitié de notre avion tiens, qui se retrouve dans le même hôtel que nous.
1h du matin, on peut enfin se coucher! Entre temps, j'ai essayé de joindre notre voyagiste Promovacances pour les prévenir de nos péripéties et surtout de notre retard à l'hôtel de Copenhague. La boîte vocale m'avait indiqué que leurs bureaux fermaient à 21h... A cette heure-là, on était encore dans l'avion.
Donc dodo, enfin, tentative de dodo... parce que les murs ne sont pas épais, et que le bout d'chou dans la chambre à côté est aussi énervé que nous sommes fatigués de cette journée...
Allez, demain est un autre jour! Advienne que pourra!

Suite au prochain épisode....

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