Réveillon en amoureux à Copenhague... Episode 6

Au bout de 20 minutes (Hambourg-Copenhague, à vol d'oiseau, c'est très rapide), on amorce la descente sur Copenhague. Et là, rebelotte, on se met à tourner en rond au dessus de l'aéroport (même si on ne distingue toujours pas la terre ferme à cause des nuages). Mais personne ne s'inquiète, vu le nombre d'avions qui doivent vouloir atterrir à Copenhague maintenant que la piste est disponible, c'est normal! Donc on patiente.

Une 1/2 heure après l'annonce de la descente, notre commandant prend le micro pour nous parler à nouveau, et là, on le sent bien embêté le gars... "Écoutez, je suis vraiment désolé, mais il y a trop d'avions qui n'ont pas pu décoller de Copenhague cet après-midi et ce soir à cause du mauvais temps. Et il n'y a plus de place dans les parkings à avions, donc la piste d'atterrissage est utilisée maintenant comme parking... Je suis vraiment désolé de ce changement, mais l'aéroport est fermé, on ne peut pas atterrir. Nous devons retourner sur Roissy."

Grosse déception dans l'avion...
Silence de consternation, de tristesse... On revient à la case Départ alors? Tout ça... pour ça?

Là encore, personne ne râle vraiment, personne ne pique de colère, trop amer peut-être... déçu sûrement! C'est donc reparti pour 2 heures de vol vers Roissy... on rentre en France. Copenhague, ce n'est définitivement pas pour aujourd'hui.

Bien sûr, personne ne peut téléphoner en vol pour prévenir que non, finalement ce n'est pas la peine d'aller les chercher à l'aéroport de Copenhague... tout comme je ne peux pas appeler l'hôtel pour les prévenir qu'on ne dormira pas là-bas cette nuit... On ne se pose même pas la question de comment rejoindre Copenhague maintenant, on est tellement déçus, tristes, on est fatigués, on a faim et on est dans l'avion depuis 5 heures!

Tout le monde voudrait oublier cette journée pour rien et être arrivé à destination, les enfants sont énervés, le chat braille, et je déteste les sudokus.

Suite au prochain épisode....

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